Chers lecteurs , amours, amis, curieux, j 'archive cette page chaque semaine. Vous retrouverez les semaines passées dans la page : "suivez le fil" que vous pourrez trouver en haut à droite pour les ordis et en haut à gauche pour les smartphones.
Autre petit conseil : si vous voulez avoir la totalité des photos, film, et texte de la journée attendez le lendemain matin. Si vous ouvrez la page le soir vous avez de grandes chances que je sois également dessus en train de la compléter.
Merci à tous d'être de plus en plus nombreux à lire ce blog, il est fait pour ça et ce n'est pas de la tarte de pondre cette page quotidienne avec un smartphone. Mon clavier me manque.
Mardi 22 octobre
CAMINO KM 0,000 !!!
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La borne du kilomètre zéro avec au fond le phare du Cap Finisterre. |
Le Camino a été magnanime aujourd'hui, il nous a octroyé une journée de plein soleil pour notre dernière journée de marche.
La population qui visite le phare du Cap Finisterre est très hétéroclite. D'abord elle est composée de pèlerins et de touristes mêlés de façon beaucoup plus prégnante que sur la place de Santiago où tout ce qui n'a pas un sac à dos fait figure d'importun.
D'autre part, les pèlerins qui atteignent le cap Finisterre le font de deux façons différentes :
Les purs et durs qui tiennent à aller au bout du bout avec leurs sacs, leurs bâtons et tout le saint-frusquin, et les épicuriens dans notre genre qui laisse le sac à Fisterra ou dans leur chambre et qui fond la balade de 3 km entre le village de pêcheurs de Fisterra et le cap sans aucune entrave.
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Homo Pelerinus Vulgaris de type "fatigué". |
Mais ceux-là, me direz-vous à juste titre, comment fait-on pour les distinguer des simples touristes ?
La tenue, mes amis, la tenue ! Le pèlerin porte quasiment toujours (à part de très rares amoureux du scoutisme de Baden Powell ou des vêtements "vintage") des vêtements dits "techniques" dont l'incontournable pantalon de randonnée blanc cassé, gris taupe, gris souris ou noir, unisexe, dont les jambes sont séparables en deux parties au-dessus des genoux.
Ajoutez à ça des chaussures de randonnée usées et sales, et vous êtes bien en présence d'un Homo Pelerinus Vulgaris de type "fatigué".
Le cap Finisterre est un endroit tout à fait magnifique. Le promontoire est situé à plus de 100 m au-dessus de l'océan. Et la vue embrasse plus de 180 degrés d'horizon et de côte.
Les seules constructions sont celle du phare et d'un Hôtel Restaurant dans son prolongement vers la terre. Un des éléments remarquables est évidemment la borne 0 km du chemin de Compostelle qui n'a pas grande signification puisque le but de tous les Caminos c'est la basilique de Santiago.
Mais une vieille tradition veut que les pèlerins aillent brûler ou abandonner toutes leurs affaires au bout du monde à la tombée du jour.
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Le Phare de Cabo Fisterra est situé à 147 m de la surface de l'océan et il est visible à plus de 30 miles en mer. Il est également situé à 90 km de Santiago. |
Daniel et moi, avons prévu de faire un petit pique-nique (chorizo et fromage de brebis) face à la mer entre nos deux transferts en bus de Santiago.
Une petite balade sur le port de Fisterra à complété le tout en nous donnant une farouche envie de rappliquer un de ces étés prochains avec nos amoureuses.
Certains petits ports de la côte nord et de la Galice ainsi que quelques villages de l'intérieur valent vraiment le coup de s'y attarder.
Hier soir, nous avons découvert par hasard un resto super sympa. Les patrons tous deux espagnols ont passé une partie de leur vie à travailler dans la restauration à l'étranger. Entre autres plusieurs années à Genève où le patron a été chef d'un restaurant deux macarons Michelin pendant dix ans.
Daniel a pris un empanada aux fruits de mer et moi une super salade de légumes frais et nous avons prolongé, Daniel par un ragoût de bœuf et moi par de la morue fraiche sur un lit de légumes poêlés.
Un régal. Si bien que nous avions l'intention d'y revenir ce soir, malheureusement il est fermé.
Je leur ai concocté un avis d'enfer sur TripAdvisor. Je n'y mets jamais de choses négatives mais quand je suis content j'y vais à fond.
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Un autre spécimen d'Homo Pelerinus Vulgaris bien naze. |
Demain nous prenons l'avion à la mi-journée pour atterrir en fin d'après-midi à l'aéroport de Mérignac à Bordeaux. Françoise viendra nous chercher pour nous ramener dans nos foyers.
L'aventure se termine.
Grand merci à tous ceux qui ont supporté ma prose et ont suivi jour après jour notre périple qui, nous le constations avec Daniel ce midi, n'a essuyé aucune tempête, au sens propre comme au sens figuré. Ce voyage a été positif de bout en bout et aucun obstacle n'est venu le perturber.
Bref, les jeunes retraités ("jubilados" disent les Espagnols) reviennent heureux et prêts à se relancer dans de nouvelles aventures.
Mais ça, c'est une autre histoire...
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Lundi 21 octobre
La Pause
Arrivé à ce point de notre aventure il faut que je vous dise que le chemin est très gourmand. Son plat préféré ce sont toutes les distractions que pourraient avoir un pèlerin. Distractions de tous ordres. Par exemple, imaginons à tout hasard, qu'une jeune pèlerine blonde à forte poitrine ait des velléités de profiter de notre longue expérience sentimentale...
Imaginons...
Ben quoi ? Ça pourrait arriver..!
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Toutes les églises sont tournées vers Jérusalem, mais quand on voit ça, on s'aperçoit qu'elle ne perdent pas non plus le nord... |
Et ben macache bonno ! Le Camino te rappelle à l'ordre illico.
Lever tôt = coucher tôt,
linge propre = lessive quotidienne,
bonhommes propres = toilette en milieu d'après-midi, etc...
Bref pour courir la prétentaine, il faut un minimum de disponibilité...
Je prends cet exemple pour vous faire sourire, mais pour ce qui est du tourisme et des visites des coins qu'on traverse, c'est la même chose. Impossible d'apprendre quoi que ce soit de supplémentaire à ce que le camino veux bien nous octroyer. Le champ de notre curiosité se limite à notre champ de vision quand nous mettons un pied devant l'autre. Si la 8e merveille du monde se trouve derrière la colline que vous êtes en train de contourner, et bien, vous la visiterez lors d'un prochain voyage.
Ce que je veux dire par là c'est que quand on décide de faire le chemin, on ne fait que ça. Point.
Il vous prend votre tête, votre cœur, votre esprit et votre énergie jusqu'au bout.
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Moi je préfère manger à la cantine avec mes copains et mes copines |
Tout ça pour en venir à notre journée d'aujourd'hui que j'ai baptisé "repos à Santiago ce lundi ".
Nous avons décidé, Daniel et moi, de ne faire que ce que nous avions envie :
Lever 9h sans réveil,
Petit déjeuner jusqu'à 10h,
Flâneries dans la vieille ville pendant la journée entrecoupée d'un repas de super tapas dans la cantine du grand marché, suivi de la visite du grand monastère et de son musée.
17 h 00 vautrage sur nos lits et glandouille en attendant notre petit resto frisou la balayette du soir...
Bon. Pour ce qui est du Macumba ce soir, ce n'est qu'une option.
Bref, ahora, LA PAUSE...
Même en termes de rédaction. Je m'arrête là. Demain nous passons notre dernière journée au Cap Finisterre que les anciens croyaient être le bout du monde.
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Daniel et Gégé sur le chemin de Compostelle, comme quoi le camino ça vous change un homme. |
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Dimanche 20 octobre
Pedrouzo - Santiago
Nous y sommes !
HEUREUX, NOUS SOMMES !
Ma première réaction ?
Le bonheur d'avoir vécu tout ça avec un ami qui m'a supporté 24/24 et 7/7 sans élever une fois la voix (et réciproquement bien-sûr). Pas un mot plus haut que l'autre ! Et de bonnes bosses de rigolades. Quand on vit dans la contrainte physique et morale, il n'est pas évident de rester d'une humeur égale à l'endroit des personnes avec qui on la partage...
Bref une aventure humaine hors du commun en termes de vie "de couple !"
Ensuite vient le plaisir d'avoir été jusqu'au bout du grand jeu dans lequel nous sommes lancés. Car ce n'était qu'un grand jeu ni plus ni moins. Le défi était surtout physique, le fait de partir en vacances deux mois avec un ami ne représentant pas un challenge particulier mais plutôt un bon trip.
Non, c'était plutôt aux ménisques, aux latéraux, aux croisés, aux tendons d'Achille, aux chevilles, aux ongles d'orteil, à notre derme et épiderme des pieds, tous soumis à dure épreuve, de tenir une moyenne de 20 à 33 km quotidiens sur tous supports. Sans parler des épaules qui, pour mon cas, viraient au violet en fin de journée pour retrouver leurs couleurs en fin de nuit... une fois après avoir retiré mon sac à dos, je me suis surpris à marcher involontairement sur la pointe des pieds, comme si je ne pesais plus rien. Ça fait drôle. Par la suite, j'ai tâché de maîtriser le phénomène.
Nous avons dû vider quelques pharmacies sur le chemin. Ce qui nous console, c'est que nous n'étions vraiment pas seuls à soigner nos petits bobos.
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Derniers pas sur le Camino... |
C'est marrant, dans tous les messages que nous avons reçus, beaucoup nous témoignent du respect comme si nous avions fait quelque chose de grand et de beau et surtout que l'énergie mentale et physique que nous y avons consacrée seraient méritoires ou quelque chose comme ça....
Ne nous trompons pas de sentiment, nous n'avons fait que nous amuser.
Juste deux grands (vieux ?) gamins qui s'amusent.
Fiers de nous, oui.
Méritants, non.
Et surtout très soulagés de constater que nos corps sont encore en bon état de fonctionnement.
Ça, oui.
Le tendon d'Achille de Daniel avait clairement été condamné à mort par la radiologue qui l'avait examiné (n'essayez même pas !), quand à moi, j'avais de gros doutes sur mon genou gauche, le "chir" ayant constaté l'état déplorable de mes ménisques et de mon latéral externe gauche après qu'un de mes skis eût décidé de faire demi-tour sans déchausser et surtout sans demander son avis à son voisin.
Bref, la seule véritable inconnue de notre équation était notre longévité physique.
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Un petit rayon de soleil sur la place de la basilique, ça s'mérite... |
Donc, les vieux (je rappelle que du point de vue de la SNCF, Daniel n'est pas encore Senior, et ce, jusqu'au 26 décembre) se sont très bien comportés avec leur petit corps. Nous verrons comment nous récupérerons par la suite...
Bon.
Voilà donc les conclusions à chaud.
Santiago est une grande ville avec une vieille ville médiévale ayant conservé un certain attrait. Lorsque je m'étonnai de voir autant de boutiques à bondieuseries et autre cochonneries made in RPC pour touristes, Daniel me dit qu'à Lourdes c'est 10 fois pire. J'ai du mal à imaginer.
À part ça, il règne une certaine dynamique en centre ville car celui-ci est peuplé d'une grande quantité de pèlerins soulagés et heureux. Les sourires sont donc nombreux, adressés au monde entier, par le monde entier.
Ce soir, nous avons trouvé un restaurant qui nous a sevré de l'éternel menu de pellegrino à 10 ou 11 € qui vous propose des patatas fritas en primero et en segundo.
Calamars et parillada de viandes au menu avec un excellent Rioja, ça change de la cantine !
Ce soir, pendant le repas, Daniel et moi avons consulté au hasard nos centaines de photos en essayant de trouver les endroits où elles avaient été prises. Ça nous a fait prendre la mesure de l'étendue de la balade. 51 étapes, 51 nuits dans un endroit différent, 51 dîners dans un endroit différent, 51 départs au petit matin, 51 toponymes différents dont les moins connus était un peu compliqués à replacer.
Cet après-midi, nous sommes passés dans le bâtiment qui accueille les pèlerins qui veulent qu"on leur remettre leur Compostela. C'est comme à la Sécu, il faut prendre un ticket et attendre son tour, sachant qu'en ce moment entre 600 et 1000 pèlerins arrivent par jour à Santiago.
Cette attestation n'ayant pas une grande valeur ni symbolique (car essentiellement religieuse), ni réelle pour nous, contrairement à la Credencial qui, elle, garde la trace de chacun de nos déplacements, nous n'avons pas jugé utile de passer du temps à attendre sa délivrance.
Demain le temps qui est prévu est moins agréable que mardi. Nous ferons donc notre balade au Cap Finisterre mardi.
Demain nous allons en profiter pour flâner en ville et pour reposer les bonshommes.
Demain, nous allons à...
Je suis bête, nous n'allons nulle part !
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Samedi 19 octobre
Arzúa - Pedrouzo
Il nous reste 20 km au compteur et une dernière étape !
Arrivés quasiment au terme de notre voyage nous avons eu aujourd'hui l'occasion de vivre une "première fois". En effet nous sommes partis sous des trombes d'eau, et sommes arrivés sous d'autres trombes d'eau avec entre les deux, d'autres trombes d'eau encore... Chose qui ne nous est jamais arrivée depuis le 28 août date de notre départ...
En fait, nous avons beau avoir des chaussures de très bonne qualité, avec Gore-Tex et tout le saint-frusquin, quand il pleut très fort, l'eau ruisselle le long de nos jambes et pénètre par capillarité dans nos chaussettes puis dans nos chaussures. Au bout de 4h30 de marche et de pluie battante nous avons les pieds aussi mouillés que si nous portions des sandales en plastique. Arrivés à l'étape : déchaussage immédiat et bourrage des chaussures avec du papier journal. C'est le truc des randonneurs de tous poils pour assécher au maximum l'intérieur de leurs chaussures avant le lendemain matin. Par contre, les capotes et les ponchos sont très efficaces. En dessous tout reste bien sec à condition de ne pas transpirer. C'était le cas ce matin, car le chemin était plat et n'était pas physique du tout.
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On y va ou on y va pas ? |
Mon tour opérateur préféré nous a encore trouvé un hébergement de rêve. L'élément de confort que nous privilégions par ce temps est le sèche-linge. Il nous permet non seulement de sécher notre linge du jour mais également tout ce qui a pris l'eau pendant l'étape exceptées les chaussures. Cela permet de repartir le lendemain matin comme au premier jour.
Aujourd'hui, nous avons marché en compagnie des pèlerins du Camino francés. Imaginez en permanence 5 personnes dans les 100 mètres qui vous précèdent et 5 personnes dans les 100 m qui vous suivent. Si votre champ de vision embrasse 500 m avant et après vous, vous pouvez voir marcher 50 pèlerins à la fois.
L'horreur...
Les galeries Lafayette aux heures de pointe... Nous ne conseillerions à personne de faire le chemin de Santiago dans ces conditions.
Tout ça sous une pluie diluvienne, ça ne fait pas envie.
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Daniel contemplant les dégâts... |
Daniel et moi faisons partie d'une catégorie exceptionnelle de pèlerins. Celle qui ne vient pour aucun motif d'ordre religieux. En 2018 nous représentions 9, 35 % de l'ensemble. Les 90 % qui restent se partagent en deux moitiés à peu près égales dont l'une venant uniquement pour des motifs religieux et l'autre pour des motifs mixtes. Diane, notre co-pèlerine canadienne de l'autre jour faisait également partie de notre petite confrérie. Elle allait à Santiago pour la 6e fois sur différents chemins pour des motifs parfaitement laïques. Quand nous lui avons demandé pourquoi elle venait de si loin en avançant le fait qu'au Canada il doit y avoir des sacrées balades à faire, elle nous a répondu qu'un chemin (hors haute montagne) qui possèdait des auberges et des refuges aussi nombreux que le chemin de Compostelle, c'était très rare sur notre planète.
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Un peu humide le chemin de ce matin |
Le fait de n'avoir aucune motivation religieuse pour avancer est très rassurante pour le mécréant que je suis. Il me prouve que l'être humain peut réaliser de grandes choses sans être mû par une foi quelconque. Juste par ses capacités intrinsèques.
Si je me groupe avec des petits camarades (comme Daniel, par exemple...) et que nous décidons de construire un truc aussi balaise qu'une cathédrale juste pour la beauté du geste, sans être animé par autre chose que notre propre volonté, ce sera possible... Et ça, c'est le chemin qui me l'a dit.
Je ne sais pas ce que le chemin dit aux pieux, mais à moi, il m'a dit que chaque être humain possède en lui un stock de ressources inexploitées qui lui sont propres et qui lui permettent de faire des choses qui dépassent le cadre habituel de ses potentialités. Et cela en dehors de tout cadre mystique, mythique ou imaginaire...
Et ben ça, ça m'a rassuré !
Aussi bête que ça puisse paraître.
Il est paradoxal d'apprendre ça dans un contexte créé de toutes pièces par des cléricaux.
Mais je l'aurais aussi bien appris sur le chemin de Katmandou.
Bref, et pour finir ce chapitre relatif au caractère initiatique du chemin, c'est assez rigolo d'avoir tenté une expérience qui vous fait "grandir" à 60 ans passés...
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Attention ! Un pèlerin peut en cacher un autre. |
Ce qui est marrant, c'est que dans ce contexte de multiplication des pèlerins (et pas des pains!) Nous avons l'impression d'appartenir à une tribu. Une tribu venue du Nord. Parmi les pèlerins du Camino francés qui sont tellement nombreux qu'ils ne se retrouvent jamais, nous formons un clan de privilégiés qui s'apostrophent, s'embrassent, se congratulent, se sourient, à chaque fois qu'ils se croisent.
Par exemple dans notre auberge d'aujourd'hui sont arrivées Diane notre co-pèlerine canadienne dont j'ai déjà parlé deux fois, et deux soeurs australiennes, l'une artiste peintre vivant à Berlin, l'autre naturopathe vivant à Sydney avec lesquelles nous avons déjà eu une longue conversation avant hier au monastère. C'est très sympa de se retrouver au chaud, à l'étape, après avoir supporté les misères météorologiques du jour.
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Le parvis de notre auberge lorsque nous sommes arrivés... |
Sur le Francés, nous voyons une quantité de "faux pèlerins". J'entends par là des marcheurs qui ne porte pas leur maison sur leur dos. Quand je dis leur maison ce n'est pas obligatoirement une tente. Mais tout ce qui permet d'être autonome en terme de couchage et d'habillement.
La grande mode est de faire le chemin avec un petit sac à dos de nylon une bouteille d'eau et de se faire porter sa valise ou son sac à dos par transporteur spécial. Aussi, nous découvrons à chaque fois que nous arrivons dans une auberge, des tas de sacs étiquetés qui attendent leurs propriétaires à l'étape. Peut-on dire : "j'ai fait le chemin de Compostelle" sans avoir jamais rien porté ?
Je laisse cette question à votre sagacité. L'autre mode est de décrocher sa Compostela (vous savez le diplôme qui certifie que vous avez fait le chemin) en marchant le minimum requis pour sa délivrance : 100 km à pied ou 200 km à vélo. C'est à dire : 4 étapes. Nous en aurons fait 51 !
Nous rencontrons aussi des collectionneurs de tampons.
Les commerçants qui bordent les derniers kilomètres du chemin laissent à la disposition des pèlerins un tampon de leur commerce au bout d'une chaîne. Aussi chaque pèlerin peut couvrir sa credencial de dizaines de tampons et ainsi faire illusion arrivé à Santiago.
Pour finir avec le galvaudage organisé des valeurs du chemin, nous croisons de plus en plus de boutiques de produits dérivés sur le thème du pèlerinage. Du magnet à la coquille Saint-Jacques en plastique en passant par le poncho imprimé et le bâton en vraie fausse branche d'arbre, on peut acheter toute une panoplie de cochonneries fabriquées en Chine sur les 100 derniers kilomètres du Camino francés.
Le chemin n'a pas échappé au Dieu "Marché" !
Demain nous allons à...........
Santiago de Compostela !
Youpi.
Toutes les photos et les vidéos du jour>>ICI
PETIT RAPPEL :
Ce blog est créé, approvisionné, et écrit par moi, Gégé (Laurel, pas Hardy). Malgré tout le soin que je porte à ne pas associer Daniel à mes jugements de valeur parfois dérangeants sur la nature humaine que je croise sur le chemin, on peut comprendre que ceux-ci font consensus et engagent mon camarade, il n'en est rien.
J'avais imaginé ce blog comme une sorte de bloc notes pour éventuellement m'en servir après le voyage pour écrire un petit essai sur l'expérience d'un pèlerin X...
Néanmoins, et à la demande de lecteurs assidus qui m"aiment et que j'aime, et pour des raisons qui touchent à la pluralité croissante de l'audience de ce blog, je l'ai purgé de tout jugement de valeur qui pourrait avoir une connotation péjorative et/ou polémique. Nous resterons donc dans le "factuel", le "consensuel", le "descriptif". J'espère que pour certains d'entre vous, le manque d'épices ne gâtera pas le plat.
Donc, ne vous étonnez pas, soit de ne plus trouver quelques saillies salées, soit de ne plus trouver certains commentaires en bas de page.
NDLR
Vendredi 18 octobre
Sobrado dos Monxes - Arzúa
Il nous reste 40 km au compteur et deux étapes!
Nous n'avons pas vu le soleil depuis notre départ de la côte. L'étape d'aujourd'hui a été grise, pluvieuse, tristounette malgré les petits paysages vallonnés qui auraient pu être sympathiques par beau temps.
Depuis quasiment notre sortie du Pays Basque, nous constatons que de grandes parcelles de terrain sont consacrées à la plantation de milliers d'eucalyptus. Ça nous pose question depuis quelques jours et j'ai voulu consulter Le Grand Wiki pour savoir ce qu'il en était.
En fait, dans une perspective de reboisement, l'État espagnol verse 2400 € à chaque hectare replanté et les paysans ont sauté sur l'occasion pour couvrir la Galice d'eucalyptus. Cet arbre sert essentiellement à fabriquer du papier mais ses défauts sont multiples. Entre autres, dans une forêt d'eucalyptus, il ne pousse quasiment plus rien d'autre. La diversité animale et végétale la fuit. C'est donc une grave polémique environnementale pour les Espagnols et pour leurs associations écologiques.
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Quelques eucalyptus sur le chemin c'est assez sympa, mais des milliers à perte de vue ça finit par être lassant. |
Ce qu'il vous faut savoir, chers lecteurs, c'est qu'Arzúa est le point de convergence du Camino francés et du Camino del Norte. Le Camino francés est la voie la plus empruntée par les pèlerins. En 2018, presque 190 000 personnes l'ont emprunté. Quant au Camino del Norte c'est 10 fois moins. C'est une des raisons qui nous ont poussé à le choisir. Il y a 25 ans, c'était à peine dix mille pèlerins qui empruntaient les 6 chemins confondus !
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Daniel, Jose-Maria et Miguel au petit déjeuner. Dehors, il fait froid et humide. |
Toutes ces explications pour dire que l'esprit du chemin n'est pas du tout ressenti de la même façon selon qu'on emprunte "l'autoroute à pèlerins" (Camino francés) ou bien "le sentier à pèlerins" (Camino del Norte).
Pour illustrer ce ressenti, voici un exemple que je viens de vivre alors que nous étions en train de manger une petite salade composée dans un troquet jouxtant notre auberge : en une demi-heure, j'ai dû voir passer une trentaine de pèlerins venant du Camino francés. Ça donne une idée de ce qui peut arriver entre midi et 18h, fourchette raisonnable d'arrivée de l'étape du jour selon la distance choisie... Rien à voir avec notre trentaine de co-pèlerins quotidienne sur le chemin du Nord.
Sur le Francés il est impossible techniquement de se retrouver dans les mêmes lieux le soir à la veillée.
Et nous sommes bientôt fin octobre. Je n'ose pas imaginer ce que ça donne en plein juillet.
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Nos paysages quotidiens : bucoliques et humides. |
Daniel et moi commençons à parler du ressenti global que nous avons de notre aventure maintenant que nous arrivons à son terme. Nous sommes assez contents de terminer maintenant car nos corps ont quand même 60 balais et ils auraient peut-être besoin d'un peu de repos.
Physiquement, un chemin de presque 1400 km à pied sans pratiquement aucune pause (3 jours sur 54) est une véritable épreuve malgré notre propension à tourner en dérision tout ce qui nous entrave.
Ça représente deux choses quotidiennes qui ne sont pas forcément à mettre en tête de la liste de nos goûts : l'effort et la souffrance.
Je rajouterais à cela une discipline de fer. Bref 3 contraintes qui pourraient faire ressembler notre petite aventure à un véritable enfer.
Reste la fantaisie, la curiosité, et le petit défi que nous nous lançons à nous-mêmes face à la communauté de nos proches.
Dans tous les bouquins, il est dit qu'on ne sort pas du chemin dans le même état (en terme de philosophie de la vie) qu'en y entrant.
C'est sans doute vrai. Fatalement, nous nous sommes surpris à développer des traits de caractère que d'aucuns pourraient assimiler à des qualités, comme la résistance à la douleur, la constance dans l'effort, le refus d'être distrait de nos objectifs, et cetera...
Mais cet état de fait ne doit pas nous monter à la tête. C'est le cas de tous les co-pèlerins que nous avons croisés. Ça revient à dire que la ressource qui permet ces changement provient plus du chemin lui-même que de nos propres tripes.
D'autre part, il existe aussi deux effets d'entraînement collectif.
Le premier concerne l'auto émulation de notre petite équipe. Daniel et moi avons, sur notre parcours de vie, connu plusieurs exemples de ce type dont, entre autres, le passage de nos premiers examens de plongée sous-marine. Par exemple, pour l'un d'entre eux que nous avons passé en Bretagne Nord dans des conditions météo pourries, nous sommes arrivés majors de promotion alors que de beaucoup plus costauds que nous participaient à la chose. Nous ne nous montions pas le bourrichon en termes de performances, mais nous avons toujours ressenti du plaisir à progresser ensemble.
40 ans après cet épisode de jeunesse, l'émulation est la même, le plaisir le même.
Le deuxième effet d'émulation collective est celui qui concerne la dynamique du groupe de co-pèlerins que nous croisons sur le chemin et que nous rencontrons le soir à l'auberge. Hier encore, nous avons mangé en compagnie de Diane, une femme canadienne dans nos âges, qui cheminait seule, après avoir fait 5 Camino différents avec ou sans son mari. Malgré sa grande expérience, elle semblait admirative de notre propre chemin. Outre le fait que la conversation se déroulait en anglais ce qui était déjà très agréable, son histoire mêlée à la nôtre générait un plaisir mutuel précieux. Et ce plaisir se renouvelle chaque soir, alors que nous sommes tous dans un état de récupération physique, de repos corporel, bref dans un état de disponibilité mentale et d'ouverture d'esprit maximum.
Demain nous allons à Arco o Pino. Courte et facile...
Dernière nouvelle : Anne et sa chienne Ida sont arrivées à Santiago, bon retour à elles...
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Les rencontres sont de tous ordres sur le chemin. |
D'autre part, il existe aussi deux effets d'entraînement collectif.
Le premier concerne l'auto émulation de notre petite équipe. Daniel et moi avons, sur notre parcours de vie, connu plusieurs exemples de ce type dont, entre autres, le passage de nos premiers examens de plongée sous-marine. Par exemple, pour l'un d'entre eux que nous avons passé en Bretagne Nord dans des conditions météo pourries, nous sommes arrivés majors de promotion alors que de beaucoup plus costauds que nous participaient à la chose. Nous ne nous montions pas le bourrichon en termes de performances, mais nous avons toujours ressenti du plaisir à progresser ensemble.
40 ans après cet épisode de jeunesse, l'émulation est la même, le plaisir le même.
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Le temps de l'introspection... |
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Et le plaisir de l'avoir. |
Le deuxième effet d'émulation collective est celui qui concerne la dynamique du groupe de co-pèlerins que nous croisons sur le chemin et que nous rencontrons le soir à l'auberge. Hier encore, nous avons mangé en compagnie de Diane, une femme canadienne dans nos âges, qui cheminait seule, après avoir fait 5 Camino différents avec ou sans son mari. Malgré sa grande expérience, elle semblait admirative de notre propre chemin. Outre le fait que la conversation se déroulait en anglais ce qui était déjà très agréable, son histoire mêlée à la nôtre générait un plaisir mutuel précieux. Et ce plaisir se renouvelle chaque soir, alors que nous sommes tous dans un état de récupération physique, de repos corporel, bref dans un état de disponibilité mentale et d'ouverture d'esprit maximum.
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Le chemin, rien de bien extraordinaire en somme... |
Demain nous allons à Arco o Pino. Courte et facile...
Dernière nouvelle : Anne et sa chienne Ida sont arrivées à Santiago, bon retour à elles...
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Anne et Ida devant la basilique de Santiago |
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Jeudi 17 octobre
Baamonde - Sobrado dos Monxes
Il nous reste 60 km au compteur et trois étapes!
L'étape d'aujourd'hui a été tristounette pour deux raisons : la première c'est que nous avons avalé de l'asphalte, du goudron et de la route sur 80% de nos 33 km. Au passage, notons que nous avons battu notre record de distance aujourd'hui !
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4,64 km heure de moyenne avec les horaires sur 33 km. Ils ont bien marché les pèlerins |
La deuxième raison est que nous avons encore essuyé quelques larmes du ciel.
Je viens de comprendre pourquoi nous sommes quasiment toujours les premiers à l'arrivée dans les auberges. Une grande majorité de pèlerins est espagnole. La plupart des Espagnols adorent aller au café. Nous avons retrouvé nos amis Miguel et José Maria trois fois dans les dernières étapes et à chaque fois ils étaient soit dans un troquet, soit ils s'apprêtaient à y entrer, soit il en sortaient juste.
CQFD !
Il est vrai que Daniel et moi, préférons torcher le plus dur (l'effort) avant de nous restaurer ou de boire un pot (le réconfort)... Aussi nous consacrons nos matinées et nos débuts d'après-midi à la marche avec de petits arrêts gourde, ponchos, fruits secs. Il ne nous est arrivé qu'une seule fois de manger au restaurant en cours d'étape. Ça ne nous a pas convenu du tout. Et puis, le fait d'arriver dans les auberges tôt nous permet d'expédier les obligations comme la lessive, la toilette, le rangement, le lit.
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Ce matin nous avons trouvé la borne suivante qui marque légèrement moins de 100 km à parcourir. |
Dans la série "nouveautés du chemin", en marchant, nous avons rattrapé deux jeunes allemands qui nous avait déjà bien gonflés les oreilles à rire bêtement pendant des heures hier soir dans l'auberge. Nous les rattrapions tranquillement en nous apercevant avec effroi que le plus grand des deux possédait une enceinte bluetooth avec de la musique de jeune (allemand) à fond. Ce grand gamin marchait de façon tout à fait désordonnée, dégingandée et poussait de petits et gros cris comme s'il souffrait du syndrome Gilles de la Tourette. Nous ne sommes pas particulièrement méditatifs mais Daniel et moi en sommes venus très vite à la conclusion qu'il fallait nous décider à passer à une vitesse supérieure afin de les larguer le plus rapidement possible et de continuer à profiter des bruits de Mère Nature...
Ce que nous avons fait illico. Un peu plus loin, se présenta un troquet en pleine campagne, et nous avons parié sur le fait que les gamins s'y engouffreraient. Et nous avons gagné notre pari. Enfin libres !
Vers la fin de l'étape, nous avons marché au pied d'un champ d'éoliennes. Je ne m'étais jamais approché d'une éolienne d'aussi près et il est vrai qu'une éolienne qui tourne ça fait du bruit. J'avais entendu parler d'un collectif de résidents qui s'opposait à un chantier d'éoliennes près de ses maisons pour ce motif. Maintenant je comprends. C'est assez bruyant, comme une route passante situé à 100 m de chez soi.
Ce soir nous dormons dans un monastère cistercien. L'accueil est spartiate, les lieux sont spartiates, l'ambiance est spartiate, la température de l'air est... arctique. Il n'y a pas d'endroit pour faire sécher ses affaires donc nous avons fait l'impasse sur la lessive d'aujourd'hui. Je fais confiance à mon tour opérateur préféré pour qu'il me trouve une petite auberge confortable avec des infrastructures correctes demain. Mais il est inutile pour moi de me lamenter, car nous avons trouvé un petit resto très bien qui fait un repas pour pèlerins à 10 € dans lequel il y a mes tripes à la galicienne préférées et en plus du pain, du dessert et du vin compris ils ont rajouté le café. Je me pourlèche les babines à l'avance.
Demain nous allons à Arzúa : petit étape mais, au final, il ne reste que des petites étapes...
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Un très ancien hórreos à maïs très bien conservé... |
Vers la fin de l'étape, nous avons marché au pied d'un champ d'éoliennes. Je ne m'étais jamais approché d'une éolienne d'aussi près et il est vrai qu'une éolienne qui tourne ça fait du bruit. J'avais entendu parler d'un collectif de résidents qui s'opposait à un chantier d'éoliennes près de ses maisons pour ce motif. Maintenant je comprends. C'est assez bruyant, comme une route passante situé à 100 m de chez soi.
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À l'assaut du champ d'éoliennes. |
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L'église Santa Maria de Sobrado |
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Accueil 6 par 6 avec sourire d'avril |
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Ciel gris, cloître gris, dortoir sombre. |
Demain nous allons à Arzúa : petit étape mais, au final, il ne reste que des petites étapes...
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Petite distance, petit dénivelé. |
Toutes les photos et les vidéos du jour>>ICI
Mercredi 16 octobre
Vilalba - Baamonde
Il nous reste 100 km au compteur et quatre étapes !
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Ça commence à sentir l'écurie... Nous piaffons ! |
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Daniel est parti chercher la borne qui le prouvait ! |
Aujourd'hui, Brouillassou et Crachin ont invité Bruine et Merdouille au grand bal des dégoulinantes... Ils ont dansé ensemble toute la matinée. C'était si charmant que nous en avions les yeux tout humides.
Le côté Celte de la Galice me fait penser à ma Bretagne chérie. Du moins en ce qui concerne la météo.
Ici, à la fin de l'été l'herbe est verte comme aux premiers jours d'avril...
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Avant la purée de pois, un bon petit déjeuner dans un troquet proche de l'auberge. |
Hier soir, la météo nous a très vite convaincu de rester au chaud et de nous faire la popote. Après une très rapide incursion au supermarché du coin, Chef Daniel a concocté un petit filet de bœuf snacké accompagné d'une poêlée de légumes. C'était délicieux. Nous avons partagé notre bouteille de rouge avec quelques co-pèlerins. De plus, les auberges ayant toutes allumé leur chauffage, l'ambiance est beaucoup plus chaleureuse.
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Les Espagnols aiment le jambon. |
Nous ne traversons pratiquement aucun village mais de nombreuses fermes qui ne sont pas toutes entretenues de la même façon. Certaines sont dans un délabrement avancé. Depuis la frontière c'est incroyable ce que nous avons rencontré comme chiens. Visiblement les Espagnols adorent les chiens. Il nous arrive quotidiennement d'en croiser qui promènent deux ou trois chiens en même temps...
Dans les fermes il est rare de croiser des chiens agressifs. Ils ont manifestement l'habitude de voir des pèlerins passer. Plusieurs dizaines par jour au bas mot.
Nous voyons souvent une race particulière de gros chien pataud bruns/roux pacifique à triple mentons qui nous regarde passer comme les vaches regardent passer les trains.
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Nous passons parfois dans des endroits particulièrement négligés |
Sur ce Camino galicien nous foulons souvent de nos galoches de très beaux ponts médiévaux auxquels on accède par une chaussée pavée. Ça donne à nos balades un petit côté authentique, un petit parfum "pèlerin" qui n'est pas pour nous déplaire.
Dès que nous nous voyons sur ces ponts, nous nous imaginons en pèlerine de bure, une corde autour des hanches, des sandales de bois aux pieds et un bâton en vrai bois d'arbre à la main !
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Magnifique construction occupée par un magnifique spécimen d'Homo pelerinus à tête de liège... |
Demain le Camino fait officiellement 42 km, mais il faut croire que quelques pèlerins plus malins que les autres ont cherché une alternative et l'ont trouvée. Nous prendrons donc un second chemin de 32 km qui nous mènera à l'endroit prévu, à Sobrado. Reste une inconnue, nous ne savons pas si ce chemin est balisé.
C'est pourquoi nous avons téléchargé un itinéraire pour faire le moins d'erreurs possible.
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De 305 m à 593 m voilà un dénivelé tout à fait acceptable... |
Notre chemin plonge maintenant plein sud-ouest vers Santiago.
Demain, grande étape tout de même.
Nous fourbissons notre équipement, et vérifions notre avitaillement. Fruits secs, graines, fruits frais, gourdes pleines sont les accompagnements indispensables à des longues étapes. Sinon c'est la porte ouverte aux bobos, courbatures, tendinites et autres petites douleurs.
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Riz aux langoustines et aux cèpes cueillis dans la journée : une tuerie |
Ce soir nous avons mangé dans un minuscule restaurant parfaitement exceptionnel. Il nous a guéri de toutes les "patatas fritas" que nous avons trouvées sur le chemin. Un patron amoureux de la bonne tortore, un plat unique fait dans l'après-midi, et deux pèlerins qui rentrent à leur auberge content, repus et ayant eu un contact humain riche et chaleureux. Nous savions qu'avec un nom pareil nous ne pouvions pas mal tomber : l'établissement se nomme : KM 101 !
Toutes les photos et les vidéos du jour>>ICI
Salut les petits loups!
RépondreSupprimerPlein de bonnes choses, profitez de votre virée!!!
Bibises
Bonne route Et profitez de votre périple. Bisous kiki Sylvie Clément Floriane
RépondreSupprimerQuelle belle aventure, sois tranquille, nous prenons soin de Véro
RépondreSupprimerFred
C'est peut-être un signe mais elles font 10 000 km en deux mois et reviennent seulement au printemps.
RépondreSupprimerNe vous prenez quand même pas trop pour des hirondelles, 1178 km c'est déjà pas mal et puis on a envie de vous retrouver avant le printemps.
Allez bon vol... !
Véro.
"je vous tlouve tlès bôs..."
RépondreSupprimerHeureux chemin les frérots !
Fanf
Bien alertes les Jacquots ! Pourvou que ca doure !!!Avons laissé nos Vœux avant votre départ sur l'Ordi Gégé. Bisous. Polenri
RépondreSupprimerIl parait que " seul on va vite mais qu'ensemble on va plus loin", alors je n'ose même pas imaginer jusqu'où ces deux lascars peuvent aller! Buen viaje en el Camino! Petite remarque: vos mollets sont magnifiques!
RépondreSupprimerLa p'tite soeur du gr..and!
Super les nouvelles ! Profitez ! Prenez en plein les yeux, les papilles, les oreilles et les narines ! On profitera de votre partage ! Bises
RépondreSupprimerBonjour Merci de tous vos messages n'hésitez pas à signer car nous ne savons pas d'où ils viennent comment je fais pour
SupprimerLes petits loups du 27 août, c'est moi!
RépondreSupprimerIsabelle sans Denis (et pour cause...)
Mille bises et pensées positives pour notre Denis qui est reparti se soigner et pour toi qui le soutient au quotidien.
RépondreSupprimerMille bises à vous! Et continuez à me faire rire avec vos vidéos vidage de chaussures! Ça me fait du bien!!!
SupprimerLe kiné de Denis est très content et pense que d'ici deux mois il aura bien évolué...
je ne sais pas exactement ce que cela veut dire, peut-être que dans deux mois il laissera tomber les béquilles. pour l'instant il s'entraine pour le marathon couloir de Pellegrin.
Bises à vous, profitez et faites attention à vous!
Isabelle
Gégé
RépondreSupprimerLe plaisir et la curiosité se méritent aussi : chaque jour gratifie votre effort d'un petit bon-point...
RépondreSupprimerAllez, plus que 7 et ce sera l'image !
Gros bisous.
Fanf
Il ne faut pas croire que le farniente va durer … finies les chaises longues.
RépondreSupprimerSi vous trouvez quelques ceps en omelette ce n'est pas mal.
Bisous à tous 2.
Polenri.
J'ai une idée pour rompre la monotonie du paysage : et si vous comptiez les pins ?
RépondreSupprimerBiz et soignez bien vos ampoules.
Véro
Vous allez avoir votre dose de pins pour quelque temps...
RépondreSupprimerLes gens d'un âge certain qui vous ont souhaité un "bon courage !" avaient très bien compris !
Bisous et prenez soin de vous
Fanf
Ho les cocos vous aussi vous avez fatigué des vieux campeurs ! rappelez-vous. En ce qui concerne la rectilignétude (cf. Ségolène) ce sont les Allemands qui ont créé tout le réseau, pour eux la meilleure ligne pour aller d'un point à l'autre c'est LA LIGNE DROITE. Surtout ne vous découragez-pas les bruyères devraient vous aider.
RépondreSupprimerGrosses bises admiratives. Polenri
Ben y a pas de photos le 1er septembre ??
RépondreSupprimerDemain alors ?
Encore des pins mais bientôt vous aurez de nouveaux paysages, patience.....
Bisous, Véro.
Le Centre naturiste de Monta est lui ouvert toute l'année !!! ah
RépondreSupprimerAu fait Gégé, aurais-tu perdu une fesse en marchant, pour n'en avoir trempé qu'une à Hourtin ? Efficace le régime. Accrochez-vous le plus dur est à venir.
Bises. Polenri
Hello les jeunes !! Super vos aventures j adore. Euuuu vous revenez quand ?.heiiiiinnnnnnn. Manu des bizzzzzzz
RépondreSupprimerC'est dingue ! Je n'arrive pas à lire les commentaires. Un filtre est mis en place ? Est-ce parce-que vous passerez à Biarritz ? Est-ce le grand homme qui pousse tous ces pèlerins à suivre votre chemin ? Vous n'êtes pas à genoux, j'imagine. Maintenant, je poste également quelques mots sur les images proposées sur Dropbox. J'espère que vous les avez lus... Continuez à nous régaler ! Là, au moins je prends plaisir à vous lire et je ne passe pas toute la nuit à essayer, pour faire plaisir aux parents, de télécharger images, films et prose (magnifiquement écrite, quoi que....) sur over-blog. Bises
RépondreSupprimerLa personne qui a écrit le superbe message du 3 sept à 12.09 peut-elle le signer ?
RépondreSupprimerLa messagerie déclare la plupart des expéditeurs en tant qu'unknown !
coucou, pourquoi je ne vois que les journées du 4 et 5 septembre ???
RépondreSupprimerMaïté du Porge
Bonsoir Maïté il faut lire le petit texte écrit en petit tout en haut de la page qui explique que les autres jours sont archivés dans une rubrique une page qui s'appelle suivez le fil pour la trouver on peut cliquer dessus en haut à gauche dans les pages sur son smartphone ou en haut à droite dans les menus sur un PC voilà j'espère que vous trouverez bonne soirée à vous
SupprimerVous n'allez pas tarder à entrer dans les Landes ! Faites attention cependant parce que d'après un certain Gabriel Bouyn :
RépondreSupprimer“Complètement dépourvu d’intelligence, passé par ses fonctions à l’état de brute, le Landais représente probablement l’intermédiaire tant recherché de l’homme et du singe. Sa constitution physique tient du crétinisme. On peut en trouver les causes dans la perversité de ses moeurs, qu’on ne pourrait trouver plus abominable en aucun pays ni en aucun temps.”
Bon, ça date de 1849, mais est-on bien sûr que cela a tellement changé ?
Félix
Merci, cher Neveu, nous allons être vigilants... Le Landais, selon tes sources, posséderait donc une âme et une enveloppe corporelle plus grossières que le Vendéen ?
SupprimerHum...
Restons sur nos gardes...
À bientôt !
Vous allez nous faire pleurer … allons y'a plus grave que quelques chemins difficiles
SupprimerAttention au racisme anti-régionaux, pas beau çà ! la Mamie, la Belle-Maman et l'Amie n'apprécie pas. Paulo
C'est du second degré Mamie, Paulo... peut-être même du troisième ! Nous sommes entre fantaisistes éclairés !!!
Supprimermazette un rougail!on ne se refuse rien mes cocos!
RépondreSupprimeren tout cas continuez à envoyer de belles photos et Gégé te prends pas trop la tête!
bises
Rassures-toi, itou pour moi, ce serait même du 4e degré. Ce n'est qu'amitié affectueuse pour tous. Continuez avec plaisir.
RépondreSupprimerGrosses bises. Paulo
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerMerci à toi Paulo, pour cette liberté de ton. Nous pourrons en reparler à mon retour, le chemin et ses pèlerins m'auront peut-être apporté d'autres éléments d'analyse.
SupprimerCher Gégé, nul doute que le chemin te montrera qu'en ce bas monde il y a autant de chemins et de cheminements que de pélerins... ;o))
RépondreSupprimerBises
Fanf
Message reçu la belle, j'édulcore, j'édulcore...
SupprimerC'est super cette liberté d'échanges.
RépondreSupprimerSavourez le bonheur de votre halte que vos arpions vont apprécier.
Bises
Paulo
Bon repos mais attention vous risquez d'y prendre goût, il y a encore oouououououh ....kms.
RépondreSupprimerProfitez bien de votre dimanche.
Biz, Véro
Beau week-end et bonnes bises à toute la guingue !
RépondreSupprimerFanf
Essai de commentaire
RépondreSupprimerVotre grasse matinée douillette tombe à pic : ce matin la chasse a démarré plein pot à 8h... Puisque vos petons ne vous autorisent ni les bains de mer, ni les grains de sable, vous aurez tout loisir d'étudier l'arrêté 2019-640 sur la campagne de chasse dans le département des Landes... et ajuster votre parcours en conséquence. Ce ne sera pas le moment de s'écarter des chemins, et on attendra plus fébrilement les nouvelles journalières. Beau dimanche et grosses bises à tous. Fanf
RépondreSupprimerJe souhaite que vos pieds ne vous fassent pas trop mal. Bonne pause en bonne compagnie. Ai bien tout compris ….
RépondreSupprimerBises à vous partager de nous 2.
Polenri
Merci à vous deux. Portez-vous bien...
SupprimerJe suis obligé de prendre un chemin détourné afin de pouvoir poster ce message qui ne veut pas s’inscrire sur ce blog ! A croire que l’œil qui n’est pas de Moscou regarde ce que j’écris… (D’abord traitement de texte pour la facilité de l’expression écrite, ctrl-V puis ctrl-C) Je tiens à ce propos à adresser d’énormes applaudissements à notre auteur car il n’est pas aisé de s’exprimer sur un mobile.
RépondreSupprimerJe viens de comprendre (tout vient à point à qui sait attendre), en me connectant pour la première fois sur l’ordi que je pouvais mettre à jour mon profil. En m’apprêtant à le faire, j’ai plusieurs fois effacé toute trace de mon discours direct…rrrrrhhh ! J’espère que ma signature répondra à la question existentielle tout à fait légitime de mon cher auteur ! Je tiens d’ailleurs à le féliciter sur l’image de fond de cette page d’accueil (on ne pouvait la voir sur le téléphone) ! Est-ce l’œil ?
Donc, l’écrit du chapitre 29/08, verset 19:28 ainsi que du chapitre 03/09 verset 20:09 sont de ma modeste personne. D’aucuns diraient « petit »e personne…
Ma moitié, hautement perspicace, vient d’émettre l’idée de partager le verre de l’amitié si notre chemin se croise le week-end prochain. En effet nous passerons dire un bonjour à notre progéniture ayant élu domicile à Anglet. Le chemin aidant vous aurez le temps d’y réfléchir.
Bises à vous deux !
nous risquons d'être vers l'embouchure de l'Adour le weekend prochain c'est un peu trop Nord mais si vous faites le petit effort de venir en voiture on peut peut-être se voir bisous mes chéris...
SupprimerAprès une si belle détente comme la reprise va être dure, tant pour vous que pour les "ripatons" aussi nous vous souhaitons bon courage, ne lâchez pas. Bises
RépondreSupprimerPolenri
Grand merci. C'est reparti ! Sans trop de problèmes. Le coeur y est. C'est l'essentiel. Bisous à tous deux.
Supprimeralors soirée mousse ou soirée dodo?
RépondreSupprimeren tout cas j'admire votre constance; est ce le doigt divin qui vous appelle ?
bonne marche
bises
annick
Obligés à un certain immobilisme nous suivons votre marche avec plaisir à travers tes descriptions bien documentées et imagées. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerBisous.
Polenri
Si c'est l'eau du Jourdain, vous êtes bien baptisés … quel déluge ! nous espérons que les capes sont de bonne qualité.
RépondreSupprimerbises
Polenri
Cher Gégé, Le Chemin étant propice à la réflexion, et la bienveillance de Goscinny semblant s'imposer à toi (les voies/voix du Seigneur sont impénétrables...) tu peux méditer sur "La tête de Turc d'Iznogoud". Je ne doute d'ailleurs pas que n'as pas manqué de brûler un cierge en hommage à ton guide spirituel durant ton passage à Pont-l'Abbé-d'Arnoult... ;o))
RépondreSupprimerBon chemin et grosses bises !
Fanf
Heureusement que vous allez éviter la Chalosse... Parce que marcher en canard dans le coin, c'est un coup à finir en magret !
RépondreSupprimerFélix
On ne fait ce type de prise de vue qu'en totale intimité. Mais tu as raison, nous avons vu beaucoup de fusils ces derniers temps. Nous restons sur nos gardes...
SupprimerRudement sympa ce coup de fil. Merci.
RépondreSupprimerDis à ceux qui se moquent que tu as appris à maitriser le roulis sur un vrai Bateau. Pour moi tu as la démarche d'un marin comme PépéBoubou. Bises
Paulo
Bientôt finis les pins. Bravo pour votre ténacité mais quand vous en aurez fini avec les pins-pins, votre satisfaction n'en sera que meilleure. Peut-être un petit apéro pour arroser ça ?
RépondreSupprimerJe ne traverse pas une forêt de pins mais une forêt de jours pour atteindre la fin de mon labeur et je pense aussi beaucoup à vous.
Gros bisous résineux... Véro
Vous terminez ces 2 semaines de mises en jambes avec des mines superbes et réjouies, en pleine forme pour attaquer les jolis chemins escarpés qui vous attendent plus loin... après le passage des villes... Bonnes grosses bises les gars. Fanf
RépondreSupprimerQuels beaux sourires heureux.
RépondreSupprimerBises
Paulo
Pensées très terre-à-terre et émues pour vos souteneurs essentiels :"vos panards" qui ont tout le poids de votre errance.
RépondreSupprimerT'en fais pas Gégé ta démarche est chaloupée, mais Daniel s'est pas mal non plus.
Gros poutous à tous 2
Paulo
Daniel & Gérard,bonjour, je ne vois pas mon commentaire du 13 septembre qui disait en gros que vous aviez rencontré Guy & M-Hélène (le couple de Rouen) qui étaient chez nous 2 jours avant vous...belle rencontre j'espère...
RépondreSupprimertrès bon chemin à vous deux et vos pieds...
Maïté du Porge
Bonjour Maïté
SupprimerOui, je ne comprends pas. Je ne l'ai pas vu non plus. Nous les avons effectivement doublés quelques jours après. Tout à fait charmants et très courageux. Partir de Rouen, c'est costaud !
Cordialement
Gérard et Daniel
Vos bouilles réjouies font plaisir à voir. Finie la France, bravo pour ce "déjà" exploit, et Viva Espana....
RépondreSupprimerBiz à vous deux, Véro
mais comment va-t-on vous retrouver???prêts à entrer au covent ou si pleins d'énergie que vous repartirez pour un nouveau périple? en tout cas j'adoooore!!!
RépondreSupprimerj'espère que tu as trouvé un câble!!
bises
annick
Salut la belle, oui j'ai trouvé un câble. Je suis sauvé.
SupprimerJe viens seulement de lire le compte-rendu complet du 16 septembre avec le passage sur la barrière de la langue (pas pour tout le monde, mais je te comprends Gégé, je suis comme toi sur ce point..) et le passage sur le "restauraciste pas clair du tout"... c'est très moche, mais ce qui m'interpelle, c'est comment le mec a pu déceler chez vous de quoi s'autoriser à se lâcher...?
SupprimerDaniel Gégé, vous allez regretter les chemins sableux ...accrochez-vous.
RépondreSupprimerGros poutous d'encouragement.
Polenri
Bravo à tout les deux , déja l'Espagne !
RépondreSupprimerQuand est ce que vous allez laisser pousser la barbe du pélerin?
On pense bien fort à vous depuis Paris.
Gros Bisous
Hugo
Bravo à tout les deux , déja l'Espagne !
RépondreSupprimerQuand est ce que vous allez laisser pousser la barbe du pélerin?
On pense bien fort à vous depuis Paris.
Gros Bisous
Hugo
El camino está cambiando !
RépondreSupprimerAhora se trata de hablar español, de lo contrario los nativos no te entenderán...
Gran beso !
Fanf
Gran beso... jubilados de mi corazón !
RépondreSupprimerPour Gégé, tout randonneur et tout photographe dignes de ce nom emportent avec eux soit un câble , soit une batterie de réserve (pour les photographes)
RépondreSupprimerBisous
Pépéboubo
Oui mais ça pèse au moins 7 grammes de plus dans le sac à dos ouaf ouaf ouaf bisous à toi Henri et bisous à Paulo bisous aussi de la part du gros Daniel.
RépondreSupprimerSors de ce corps Iznogoud, sors de ce corps !!!
SupprimerTu savais que la table de ferme qui est dans notre cuisine appartenait dans un lointain passé à Monsieur TABARY Père ?
SupprimerTout se tient, tout est lié, rien ne se perd, rien ne se crée , tout se transforme...
non je ne savais pas...
Supprimer... ahhhh mais alors j'avais donc vu juste, c'est l'esprit de la table qui a inspiré le fils, qui s'empare de toi et te rend si...
hummmm, je vois ;o))
"Tu marcheras dans la poussière que soulèveront tes souliers,
RépondreSupprimerTu marchera des heures entières sans jamais pouvoir t'arrêter" … souvenirs de la période "éclaireurs" une petite chanson pour vous aider jusqu'à Santiago ; pas d'la tarte ! Vous suivons sur une grande carte déployée et souffrons avec vous : chapeau bas.
Gros Gros bisous
Polenri
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimeroui. c'est celui qui va avec la table et il était pas à la bonne place...
RépondreSupprimerPeux-tu nous mettre une photo d'un morceau de carte comme auparavant…. cela nous aide dans notre marche?
RépondreSupprimerBisous
Paulo
Vos désirs sont des ordres belle princesse !
RépondreSupprimerMerci notre marche statique vous suit : bien moins fatigante que la vôtre je le concède.
RépondreSupprimerOuf, çà tournicote et çà se corse (bien que nous soyons en Espagne)
contents que tu aies recouvrer l'audition…
Toujours des poutous pour tous 2.
Polenri
Je demande aux ex-enseignants que vous êtes de me pardonner l'ENORRRME faute d'orthographe : "Les ans en sont la cause.
RépondreSupprimerBises
Paulo
Un drôle d'animal vient de rejoindre ma salle de bain. Je suppose que c'est la vision de son prédécesseur quelque peu pelé qui a motivé ce geste... En tout cas, merci !
RépondreSupprimerA l'Huma, j'ai aussi eu le droit à tout un escadron de bûcherons. Ce qui est assez surprenant, le nombre d'arbres au mètre carré au Bourget étant proche de zéro.
Bonne continuation.
Félix
Un petit clin d'œil aux marins que vous êtes (en dehors de la marche) Pépéboubou a retrouvé avec bonheur les Anciens qui font partie du patrimoine, beaucoup de manquants, beaucoup de cassés, mais la Mer leur fée Mélusine à eux avait mis pour les présents des sourires sur les faces, des souvenirs plein les têtes et des émotions de se retrouver entre Camarades (avec un Grand C)Henri est allé alègrement des uns aux autres avec sa Ferrari. Nous voulions partager avec vous ce bonheur.
RépondreSupprimerPlein d'affection pour vos efforts quotidiens.
Polenri
Je ne connais pas de Camarades avec de petits "c" Paulo, tu le sais bien !
SupprimerJe vous embrasse tous les deux.
Gégé
.
Vous êtes bien beaux en tenue de touristes et vous avez l'air si heureux de cette belle "entorse" à Bilbao, qui parait une bien belle ville.
RépondreSupprimerCourage pour la reprise du camino.
Bises
Polenri
quelle chance de voir ce musée!!je suis jalouse; mais hélas mes jambes ne pourraient pas y aller.
RépondreSupprimervous semblez en pleine forme, c'est génial.
haut les coeurs et les soignez bien vos pieds.
bises
annick
Sympas les descriptions de Bilbao, cela donne envie.
RépondreSupprimerGrosses bises pour consoler du piratage (ce sont des affreux ces pirates)
Paulo
En fait vous n'osez pas avouer que vous faites deux étapes en une parce que vos chéries vous manquent déjà mais chut on ne le dira pas....!
RépondreSupprimerBisous aux pov' célibataires. Véro
... Santa Maria de la Asuncion te toucherait-elle de sa grâce Gégé ?
RépondreSupprimerpour mon chéri aucun souci, avec la croix qu'il porte, sûre qu'il a de l'avance sur ce point...
;o))
Gran beso à tous deux !
Fanf
ps : auriez-vous 1 heure de décalage horaire ? à LR il est 19h22
RépondreSupprimerune question: c'est quoi le pinxto?
RépondreSupprimerencore des images! je suis fan!
annick
le pintxos est l'équivalent basque du tapas espagnol c'est-à-dire du salé ou du sucré très souvent enfilés sur un bâtonnet comme une brochette à apéritif. les Bar à pintxos en font des centaines tous les soirs et les Espagnols prennent l'apéro en mangeant des pintxos et en parlant très fort.
Supprimerbisous à toi
J'aime bien les dessus de lit fleuris et à volant de l'hébergement à "St Agil" !!!! et la description de l'hôtesse d'accueil. Vous en avez de la chance.
RépondreSupprimerBisous à vous.
Paulo.
Si votre masse pondérale continue à fondre comment va-t-on vous retrouver ?
RépondreSupprimerAvons adoré l'échange téléphonique d'hier: que du bonheur.
Bisous, bisous
Paulo et Henri
OK mais vos kilomètres sont moins chers que nos députés.
RépondreSupprimerSuperbe la région..
Bisous
Paulo
Paulo, ne lit pas trop vite les pages, je les complète le soir assez tard et il m'arrive souvent de rajouter des photos.
SupprimerBien reçu une jolie carte de Bilbao. Merci e cet envoi et des sentiments qu'elle nous apporte. Bises Gégé.
RépondreSupprimerHenri et Paulo
Est-ce la téquila ou les sombréros qui vous dilatent les yeux à ce point … Modération oblige.
RépondreSupprimerBisous à vous 2
Paulo
Bonne Fête à tous les Gérards et à notre Gégé préféré.
RépondreSupprimerBien affectueusement
Henri et Paulo
Merci Paulo, merci Henri. Je vous embrasse.
RépondreSupprimerVous dites que vous dormez chez des vieilles acariâtres mais en fait, c'est fiesta mexicaine et hôtel de charme les pieds dans l'eau !
RépondreSupprimerBiz aux laborieux du camino ! Véro.
C'est pas faux !
RépondreSupprimerPas mal comme lieu de méditation … C'est ça la galère du camino … Ne lâchez pas prise ...
RépondreSupprimerBisous à tous 2
Paulo
Ahhhh... la soirée sombreros c'était pour la st-GG...? que n'ai-je point fait le rapprochement entre le saint et le GG ? En tous cas, je ne sais pas ce qu'ils ont mis dans le chili et les tacos mais vos mines en disent long...
RépondreSupprimerVous pouvez nous en rapporter ? Bisous les garçons !
Fanf
Ce n'est pas du pipeau vos sourires en disent long sur votre bien-être. Surtout ne pas mollir "Un kilomètre "papier "ça use … etc" (comme disait Véro petite)
RépondreSupprimerBises les gars
Paulo
C'est t'y que vous êtes sponsorisés par Adidas "las tres bandas" ?
RépondreSupprimerBisous les marcheurs, vous avancez à pas de géant. Véro.
Du coup, si vous arrivez en avance, vous enchaînez sur La Mecque ?
RépondreSupprimerFélix.
J'avais plutôt pensé au Mont Kailash, mais on peut y réfléchir...
SupprimerBises
Quelle saucée !!!Heureusement vous n'avez pas eu à monter la tente … imaginez ! D'y penser j'en frémis. Le positif c'est que vous n'êtes pas des "poules mouillées"
RépondreSupprimerDe tout cœur avec vous. Bisous.
Paulo
Fêtez dignement les 1000 :tout beaux, propres, bien coiffés les Conchitas vont être subjuguées !!!Olè.
RépondreSupprimerLes dortoirs sont impressionnants, pourvu qu'il n'y ait pas trop de ronfleurs.
Bonne soirée et bonne Fête pour ces 1000 km d'efforts : bravo. Je trinque avec un bon moscatel.
Bises à vous Les fortichs.
Paulo et son Pépé-Boubou
2 vieilles canailles gauchistes sur les chemins de Saint Jacques ! Dites les gars vous auriez pas pu faire plutôt un trekking à Ibiza ??
RépondreSupprimerPlein de bises
T'as raison Guy, ça ne nous ressemble pas. Mais justement, c'est super instructif de se mélanger avec des gens que d'autres motivations font avancer, plutôt que de rester entre soi..
RépondreSupprimerSuper instructif !
On t'embrasse
Bravo pour les 1000, encore environs 200 km....ça approche! Serait-ce qu'après bientôt 41 ans de vie commune tu arrives encore à m'épater ..?
RépondreSupprimer"Bec et à tout bientôt" comme disent nos amis suisses. Véro.
Les autres marcheurs ont bien le droit de faire ce qu'ils veulent pendant que vous marchez … mince alors !!! Nous avons bien ri en lisant le compte-rendu du jour.
RépondreSupprimerCa sent l'écurie "ou bien ?" (expression également Suisse) Vos mollets sont bien affutés … ils vont avaler les quelques étapes qui restent.
Bisous
Paulo
"qu'est-ce qu'ils font entre le moment où ils partent et le moment où ils arrivent sachant qu'ils sont censés utiliser le même chemin que nous ?"
RépondreSupprimerC'est ton sens de la déduction qu'est lilliputien ou bien (expression également jurassienne)? Le chemin de Saint Jacques est un pèlerinage et les pèlerins se recueillent sur les lieux de cultes et de dévotion qui le parsèment.
Ce sont les autres qui s'invitent sur le chemin, pas l'inverse.
;o)
Bises
C'était aussi notre analyse avec ton homme, mais quand même, ça c'était bon quand le pélerinage rassemblait une majorité de pieux. La proportion s'est inversée, nous n'avons pas rencontrés tant de pénitents que ça !
SupprimerEt "gros becs et à tout bientôt" (également très jurassien !)
RépondreSupprimerQu'est-ce qui te fait affirmer que la proportion s'est inversée ?
RépondreSupprimerUn pélerinage n'étant pas une pénitence, la piété des autres, qui n'a rien à voir avec le prosélytisme, ne s'affiche pas.
Voui voui, voui, ma belle, mais ayant fréquenté de près toutes les sortes de cathos des plus introvertis ( ce qui est une façon de dire qu'ils vivent leur foi en totale discrétion) aux plus dangereux pendant presque vingt ans, je peux me vanter de pouvoir non seulement les reconnaître mais en reconnaître les niveaux de dévotion avec une marge d'erreur relativement honnête. Et je maintiens que le chemin s'est démocratisé au point qu'il est devenu un "trek super fashion" pour une majorité de ses marcheurs...
RépondreSupprimerMais je peux me tromper bien sûr, si c'est ça que tu veux entendre...
Bisou
Mais non mais non Grigri d'amour, nul besoin de te vanter puisque tu as toujours raison :o))
RépondreSupprimerbisous
Comme tu deviens raisonnable, tout à coup !
SupprimerEn t'écrivant je viens de voir un moustique dans notre chambre. Nuit blanche assurée si je ne me le farcis pas dès maintenant...
je crois que tu as raison; vous leur manquez.
RépondreSupprimermais le retour va être flamboyant!!
bises
bon courage pour les derniers 300
annick
Les mini séparations ont du bon : croyez-en une femme de marin. Après ces bonnes paroles, enclanchez le turbo en pensant à vos Belles.
RépondreSupprimerBisous d'une Mémée.
Paulo
Euh... alors là, si la Compostela (qui est délivré aux pèlerins donnant un sens religieux à leur pélerinage) excite vraiment ta convoitise, je ne suis plus... et je vais bien être obligée de croire aux miracles ! ;o)) ;o)) ;o))
RépondreSupprimerIznogoud n'est plus, Vive Vérigoude !
Bisous d'une brebie... bien-heureusement égarée ;o))
Ahhhh ! S'il existait une compostella laïque !!!
RépondreSupprimerPas drôle l'épisode punaises. Quelle horreur !
RépondreSupprimerBisous
Paulo
Belles images inspirantes... et me revient ce magnifique texte d'un autre Gérard très inspiré...
RépondreSupprimer"Vers dorés"
Eh quoi ! tout est sensible !
Pythagore.
Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose ;
« Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant.
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie :
À la matière même un verbe est attaché...
Ne le fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !
Gérard de Nerval (Les chimères, 1854)
Waou ! Notre Fanf' sonnettise... en appelant à l'aide le plus ésotéromantique de tous les Gégés de la création ! Celui-ci n'aimait pas qu'on interprète ses poèmes mais on peut y trouver parfois ce qu'on y cherche. Moi, j'y vois une évocation d'un animisme que j'ai toujours mis devant la foi religieuse. C'est ce qui me permet de parler au moustique qui s'apprête à me "vampiriser" comme au marteau qui vient de m'éclater un ongle. Pour le soleil qui se lève ou l'océan qui se fâche, je garderais nos conversations confidentielles si tu le veux bien. Mais attention ! Je ne les ai jamais confondues avec des prières...
RépondreSupprimerBonne nuit Françoise
Waou, le camino inspire !!! mais attention aux glissades.
RépondreSupprimerJ'aime
Mamie Paule
Je vois un pur militant écologiste qui rappelle simplement à l'homme qu'il n'est pas LE centre du monde.
RépondreSupprimerAu revoir, Gérard
Certes, Françoise, certes....
RépondreSupprimerMerci pour nous avoir fait entendre vos voix, c'est sympa et bienfaisant. Vous êtes de bons p'tis drôles mécréants ou pas.
RépondreSupprimerBisous et bonne nuit (sans punaises)
Paulo
..
Des p'tits drôles de soixante balais, Paulo
SupprimerSi tu savais comme ça fait du bien de lire ça...
Allez pour fêter votre dernière étape côtière, je m'offre un apéro avec moi-même;
RépondreSupprimerA vuestra salud !
Muchos besos hombres. Véro.
Salud ! Mi enamorada. Hasta luego !
RépondreSupprimerAvons perdu votre trace, notre carte n'est pas assez détaillée." Hasta luego à demain si tu le veux, hasta luego nous nous reverrons sous peu"
RépondreSupprimerCourage pour la partie semi-montagne
Paulo
Allez, encore un petit effort et vous aurez réussi en beauté votre odyssée pour retrouver vos Pénélope.res
RépondreSupprimerBesos hombres, Veronica
Si j'ai bon souvenir de mes lectures passées, je plains les prétendants !
SupprimerFélix.
Les prétendants à ?
RépondreSupprimerL'impatience du retour doit aller grandissant, surtout avec cette histoire de prétendants !!! Pas de lézards vos Pénélopes vous attendent.
RépondreSupprimerBises
Paulo
Youpee … Encore une petite poignée de kilomètres et un amas de Caminos de tous poils et vous l'aurez fait vous honnêtement Bravo.
RépondreSupprimerGros gros poutous pour l'arrivée.
Paulo
Défi réussi, chapeau bas les gars !
RépondreSupprimerAvec les parents, on s'est empressé de trinquer à votre santé !
Gros bisoux et à tout bientôt pour de vrai,
Fanf
Respect.....
RépondreSupprimerMuchos besos Véro
Merci d'avoir partagé votre aventure que j'ai suivi avec joie tous les jours. C'est une bien belle aventure et j'attends mon tour avec impatience...
RépondreSupprimerMille bises aux aventuriers. Véro.
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