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En ce lundi
18 janvier 2019, nous décidons de consigner par le menu tous les détails (que
nous estimons opportuns de porter à votre connaissance) de la préparation et du
déroulement de notre premier grand projet de retraite.
Il nous
fallait commencer cette nouvelle vie en remettant à leur juste place nos
consciences du temps et de l'espace complètement distordues par quarante balais
de vie active, et parfois hyperactive !
Bref, pour
remettre nos balles existentielles au centre de nos terrains de jeu de vie, il
fallait renouer avec les fondamentaux de notre mère la terre, et de notre père
l'univers.
Reprendre un
rythme propice à la contemplation, à la méditation, au retour sur soi, certes,
mais également aux rencontres, à la découverte d'autres terrains de jeu,
d'autre jeux...
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| Si nous avions été conçus pour rester en place, nous aurions des racines à la place des pieds |
C'est
pourquoi, nous avons décidé, Daniel et moi, de marcher à l'instar des
pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, sur le chemin qui conduit au tombeau
présumé de l'apôtre évangélisateur de la péninsule ibérique, décapité par le
roi Hérode vers l'an 44 de notre ère et dont les deux morceaux ont soi-disant été rapatriés par ses disciples
sur les lieux de sa mission.
Il nous a
donc fallu trouver un point de départ, un chemin (il en existe des kyrielles)
et -n'étant convaincus ni l'un ni l'autre d'une présence divine- un lieu
d'arrivée qui nous soit plus "inspirant" qu'un tombeau inventé de
toutes pièces par un ermite illuminé par une pluie d'étoiles filantes (d'où le
toponyme de Saint Jacques "du champs d'étoiles").
Il a donc
semblé plus "spirituellement engageant" pour les fantaisistes Jacquets
que nous nous préparons à être, de pousser la promenade jusqu'au Cap
Finisterre, ultime étape de notre périple.
À l'origine
les pèlerins partaient de chez eux, il nous a donc paru logique de faire de
même, d'autant plus qu'une voie littorale passe par nos deux communes de
domicile. Entre Voutron, hameau de la commune d'Yves où j'ai le plaisir de
résider et le Cabo Fisterra, le chemin le plus logique était le chemin du
littoral dit "chemin des anglais" en France et "Camino del Norte" en
Espagne.
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| Chemin des anglais et chemin de Soulac (Corme Royal >Royan) en Charente Maritime
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